Tuesday, September 23, 2014

Ig Nobel 2012 report

D'accord, c'est un Ig Nobel 2012, mais je ne m'en remets toujours pas...


LITERATURE PRIZE: The US Government General Accountability Office, for issuing a report about reports about reports that recommends the preparation of a report about the report about reports about reports.

REFERENCE: "Actions Needed to Evaluate the Impact of Efforts to Estimate Costs of Reports and Studies," US Government General Accountability Office report GAO-12-480R, May 10, 2012.

Wednesday, September 17, 2014

Plaisirs solitaires de lecteur

Pennac, dans son Comme un roman dit que "ce que nous avons lu de plus beau, c'est le plus souvent à un être cher que nous le devons." Comment le contredire quand je regarde ma bibliothèque ? Et dire que la lecture passe pour un plaisir solitaire !
  • Il y a ce manuel de chinois acheté un jour d'optimisme lors d'un voyage familial à Hong-Kong ;
  • Ce livre de photos sur la Roumanie d'avant, offert par ma professeure de roumain ;
  • Ce petit essai illustré sur les machines de Léonard de Vinci, offert par un couple d'amis pendant notre école d'ingénieurs ;
  • Un tome des annales de Sighetu, acheté sur place en voyage avec des amis ;
  • Cette thèse d'histoire comparée des civilisations de Neagu Djuvara, offert par l'une d'entre eux, sur laquelle elle avait donné une conférence ;
  • Ce livre de la linguiste Henriette Walter, recommandé par l'excellente Responsable des Relations Internationales de mon école d'ingé ;
  • Ion, de Liviu Rebreanu, que j'ai déniché sur l'incitation d'un collègue de bureau qui s'appelait Ion ;
  • Il y a ces livres sur le Limousin, sa langue, sa culture, son art, dont certains écrits par un cousin, qui me ramènent à ma région natale, à mes parents, à mes grands-parents ;
  • Ce livre bilingue, la Lettre du Moldave, offert par l'éditeur lui-même qui était aussi mon voisin de palier ;
  • Cette version originale du Parfum de Patrick Süskind, dénichée par un ami ;
  • Ce récit poétique, vaguement autobiographique, écrit par un ancien directeur de mon école, avec lequel je m'entendais bien (et que je regrette) ;
  • Ces livres, que m'a fait découvrir mon professeur de français de 1ère : L'ère du soupçon de Nathalie Sarraute, Eléments de métrique française de Jean Mazaleyrat, l'Apostille au Nom de la Rose d'Umberto Eco, l'Ami retrouvé de Fred Uhlman, d'autres encore ;
  • Ces livres d'une auteure roumaine installée en France, à la relecture desquels j'ai (légèrement) participé avant leur publication ;
  • Ce recueil de poésie de mon professeur d'anglais et néanmoins ami ;
  • Ces innombrables cadeaux de mon frère ;
  • Ces exemplaires de Dante, achetés en Sicile avec une amie ;
  • Ces emprunts à dix ou vingt personnes différentes, tous des proches ;
  • Ces BD qui fondent notre culture commune, à mes parents, mon frère et moi ;
  • Ces nombreux livres que j'ai lus à ma femme les soirs pour l'endormir...

Comment ne pas reconnaître qu'un livre est chargé d'émotion ? Comment s'étonner que l'on préfère souvent relire plutôt que de se plonger dans la nouveauté ?