Mot | Langue | Signification | Étymologie trouvée sur Internet |
brin | Français | Petite tige, brin d'herbe | Origine obscure. L'hyp. d'un empr. à un gaul. *brinos « verge, baguette » (REW3, no1304) fait difficulté étant donné le manque de fondement de l'étymon dans les lang. celt.; l'étymon lat. primus (EWFS2), par l'intermédiaire du prov., fait difficulté des points de vue phonét. et sémantique. |
brun | Français | Couleur brune, un ours brun | Du germ. *brūn « brun » (corresp. à l'all. braun) introduit dans la Romania, prob. par les mercenaires germ. qui l'ont peut-être employé pour qualifier des chevaux (Brüch, p. 100); latinisé en brunus |
du brin ! | Ch'ti | eh merde ! | Bordel → voir bringue. Ils ont foutu le brin jusqu’à trois heures du matin. |
Brennus | Latin | Surnom latin d'un chef gaulois, Brennos | racine gauloise Brenn, signifiant « chef de guerre » |
bran | Anglais | Cuticule, son, oat bran, céréales de marque All Bran | perhaps connected with Gaulish *brenno- "manure", or with burn |
Je dis qu'il y a de quoi proposer une étymologie commune. Racine brenno, du gaulois, qui signifie "fumier". Autrement dit, tas de merde. De là découleraient :
- La couleur brune : même couleur que le tas de fumier.
- L'anglais bran : on jette le son, c'est-à-dire le résidu difficile à manger, sur le tas de fumier.
- Le surnom Brennus : il semble vraisemblable que les Romains aient qualifié de "fumier" ou de "tas de merde" ce chef gaulois, après ce qu'il leur a fait. Du côté gaulois, ce chef aurait eu un tel succès que son surnom serait devenu synonyme de chef (comme César de l'autre côté des Alpes, par exemple).
- Le français brin : la paille a une caractéristique commune avec le son, c'est qu'on ne la digère pas. Étant essentiellement composée de fibres, elle ressort telle quelle et finit, bien sûr, sur le tas de fumier.
- Le ch'ti du brin ! : juron courant, de même qu'en français. Fouter le brin = foutre la merde.