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Thursday, August 2, 2018
Wednesday, June 27, 2018
Lu : Le vent du retour, recueil bilingue de poèmes de Rainer Maria Rilke
J'ai fini mon Rilke.
Ça m'a pris un an, au final. J'ai pris soin de le lire en allemand, tout en ayant un regard sur ̶l̶e̶ ̶d̶i̶c̶t̶i̶o̶n̶n̶a̶i̶r̶e̶ la traduction de Claude Vigée (un effort de re-poésie qui me paraît surhumain, cf. lien).
Hugo est solaire, dominateur, illuminant ses lecteurs et dissipant toutes ombres ; Rilke est dans un chaos intime nourricier, dans ses ombres il souligne les filaments qui le relient (et nous relient) au Tout. Il est un, intègre dans sa fragilité. Je cite Hugo mais j'aime Rilke.
Comment ai-je connu Rilke, alors que son nom n'a jamais été prononcé de mon temps à l'EdNat ? Par l'entremise du jeune Fred Uhlman (L'ami retrouvé), qui passait ses beaux jours d'été à l'ombre des coteaux, entre Moselle et Neckar, à lire Rilke ou Hölderlin. La curiosité m'était toujours restée, elle est étanchée. Et, oui, TK, ne t'inquiète pas, je vais lire Schiller.
Présentation sur le site de l'éditeur
Saturday, June 23, 2018
Lu : Le brasero à benjoin, de Boudaoud Bellaredj
Algérie, années noires. Sacrée histoire, je vais mettre un moment à m'en remettre. Tranches de vies et vies tranchées, sur la base de témoignages réels. Troubles oniriques et cauchemars éveillés.
Aussi en trame de fond une ode à la famille, la vraie, celle que l'on choisit de fonder.
Ce court roman en français a été acclamé et traduit en plusieurs langues. Ci-dessous les couvertures française, anglaise (Love Admist Turmoil) et italienne (Fuoco e Cenere).
Thursday, March 29, 2018
Lu : Sur l'amour et la mort, Patrick Süskind
Lu : Sur l'amour et la mort, de Patrick Süskind,
où l'auteur part dans une lancée peu surprenante de sa part, analysant l'amour comme un littéraire et pas tant comme un philosophe, montrant qq points de passage de l'amour à la mort, puis comparant les parcours amoureux et macabres de Jésus et d'Orphée... pris dans leur dimension littéraire de personnage central ! C'est une analyse littéraire, pas théologique ! Je vous le donne en mille, Süskind préfère Orphée 😉