Avec le corona virus, on aurait presque loupé le dernier film de Michael Moore et Jeff Gibbs "Planet of the Humans", qui est en accès complet sur YouTube.
Il s'agit d'un documentaire composé essentiellement de témoignages et de vidéos prises sur le vif, qui démonte un grand nombre de mensonges autour des énergies renouvelables.
Entre autres :
- La biomasse et le bioéthanol sont comptés, dans la majorité des classements administratifs autour du monde, comme des énergies renouvelables. Ainsi, quand on dit que tel pays, ou telle entreprise, utilise 90% de renouvelable, il n'y a en fait que 5 ou 10% de solaire ou d'éolien, voire moins. En fait, ce sont la biomasse et le bioéthanol qui se développent massivement aujourd'hui.
- La biomasse n'est majoritairement pas constituée de bois planté à cet effet, il s'agit en fait de l'exploitation directe et sans contrepartie de forêts existantes, y compris des forêts primaires. On prétendait se passer des énergies fossiles, on en a juste trouvé une nouvelle.
- Le bioéthanol s'obtient par plantation de canne à sucre ou de betteraves, mais les rendements doivent être maintenus, on utilise donc des engrais issus... du pétrole. Économiquement, ça tourne à coup de subventions ou de crédits d'impôts.
- Les panneaux solaires et l'éolien produisent peu, en tout cas beaucoup moins que ce qui est annoncé. Il s'agit surtout d'un argument commercial, comme de mettre une piscine devant sa maison. Une scène assez spectaculaire montre une gigantesque barre d'immeuble "vert" juste construite, avec un parc de panneaux solaires sur le devant. L'ingénieur en charge annonce ensuite que les panneaux solaires servent à alimenter environ 10 familles, soit une toute petite partie des habitants.
- Le tout sert (entre autres) à alimenter un juteux business de subventions ou crédits d'impôts et à vendre des "indulgences" aux grands groupes derrière ce verbiage. Des gens comme Al Gore ou Richard Branson sont au courant de tout depuis le début et gagnent des centaines de millions par ce moyen. Contribuable pigeon, comme d'habitude. Des ONG participent à ce simulacre, elles y trouvent leur moyen de subsistance.
(J'en passe. Regardez vous-même, 1h40 pas perdues.)