Questionnement bienvenu sur l'absence de politique culturelle en France, et la paradoxale sur-administration du domaine. Sur le paradoxe aussi entre des élites désabusées oscillant entre le nihilisme et le gauchisme, qui dans leurs actions quotidiennes cautionnent voire participent au délitement de la culture et à son remplacement par le divertissement.
Je regrette que la mondialisation et la marchandisation ne soient vus _que_ négativement. Je regrette aussi que l'éducation populaire soit assimilée à une simple décentralisation de la politique culturelle, on jurerait que l'auteur n'y connaît rien et n'a inclus ce chapitre que comme passage obligé !
Bref, assez déçu.