Lu : Samouraï, de Fabrice Caro (alias Fabcaro)
Premier roman que je lis de cet auteur, que je connaissais pour ses BD. Situation de départ : Alan, auteur hésitant, a vu son dernier
roman faire un flop complet, sa fiancée le quitter et son meilleur ami se
suicider.
Il décide de se relancer, et d’écrire un grand roman, une œuvre
puissante sur les immigrés espagnols en France. Pour ce faire, il dispose d’un
été devant une confortable piscine prêtée par des voisins et d’une discipline
de fer, celle d’un véritable samouraï moderne.
La suite raconte avec un humour humain mais désabusé, à la
première personne, ses revirements, ses essais, ses échecs, avec les tragicomiques
tentatives de ses amis de lui présenter des jeunes femmes célibataires pour, là
aussi, le relancer.
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Comme dans Zaï, zaï, zaï, zaï, tout est dans le ton, dans le
sarcasme et l’autodérision, dans le contraste entre les aspirations éthérées du
romancier qui se veut créateur et la lourdeur de la réalité commune.
Une lecture rythmée qui m’a tiré environ un éclat de rire
par page, et un fou rire par chapitre.
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