Tuesday, January 22, 2013

Lu : Blanche Neige et les lance-missiles

Je viens de finir Blanche Neige et les lance-missiles, de Catherine Dufour. J'en avais déjà parlé.

C'est que j'ai eu un peu de mal à finir ce livre. Drôle, sans le moindre doute, mais j'ai calé.
C'est lié à mon rythme de lecture. Je lis plusieurs livres en même temps et je suis souvent en voyage, il peut donc se passer une ou deux semaines sans que je touche à un livre donné. La difficulté est alors de suivre le fil ténu de la logique de l'histoire, dans cet univers complètement décalé.

Voyons... je ne peux pas dire du mal de ce livre, c'est très Pratchett, très drôle, ça blasphème à tour de bras. J'adore.

Mais, après avoir lu les 7 premiers Disque-Monde et arrêté là, je suis bien forcé de me rendre à l'évidence. Ce style littéraire, quoique très amusant et indéniablement complice de ses lecteurs (moi en particulier), n'est pas ce que je recherche.


Chez Terry Pratchett comme chez Catherine Dufour, il y a une certaine densité d'idées neuves et surtout une certaine densité de reformulations, qui éclairent sous un jour nouveau une idée connue : par exemple, les blasphèmes, la ridiculisation de mythes sacrés : personnages, orthographe, dragons, merveilleux.

Il y a aussi une densité, beaucoup plus faible, d'idées ou de reformulations qui permettent de voir l'humanité sous un angle nouveau. Et c'est davantage ce que je recherche.



J'assume ce jugement « ce n'est pas pour moi » dans sa subjectivité. Qui plus est, il n'est pas absolu. À d'autres périodes, je reprendrai peut-être goût à ces œuvres. Pour aujourd'hui, il me faut autre chose.

« Rien de ce qui est humain ne m'est étranger », disait Montaigne en répétant Térence. Pour ma part, je cherche ces livres, films et autres œuvres qui peuvent me faire explorer les limites et les profondeurs de cette « humanité ».

4 comments:

  1. "Il y a aussi une densité, beaucoup plus faible, d'idées ou de reformulations qui permettent de voir l'humanité sous un angle nouveau. Et c'est davantage ce que je recherche."
    Alors ca veut dire que tu aimes bien Werber?

    ReplyDelete
  2. J'aime Werber quand il ne fait pas un pompeux discours condescendant ou une leçon de choses. J'ai adoré les Thanatonautes mais je me suis forcé pour les Fourmis.
    Reste que, dans le style comme dans le contenu, dans le contemporain comme dans l'ancien, il y a bien d'autres auteurs à découvrir ;-)

    ReplyDelete
  3. L'insoutenable légèreté de l'être, de Kundera ?
    Come into my trading room, de Elder ?
    Man machine interface, de Masamune Shirow ?
    Harry Potters and the methods of rationality ?

    ReplyDelete

Please feel free to comment in any language.